Lorsque vous entendez l’expression « médecine traditionnelle », cela se rapporte aux méthodes et aux savoir-faire des guérisseurs qui utilisent les plantes, les animaux, les minéraux les exercices manuels ou encore les diverses thérapies spirituelles pour guérir ou prévenir d’une maladie quelconque. Cette technique devenue à la mode permet d’éviter l’usage des antibiotiques qui ont souvent des effets secondaires indésirables. Malgré son succès en Asie, en Amérique Latine ou en Afrique, la médecine complémentaire comporte tout de même quelques inconvénients qu’il ne faut pas sous-estimer.
La valeur de la médecine traditionnelle
L’usage de la médecine traditionnelle ne cesse de se développer aux quatre coins du monde. Dans les pays industrialisés, elle commence à avoir de l’importance. En France, par exemple, plus de 40 % des Français ont recours à ce type de thérapie pour guérir des maux. En Chine, les préparations à base de plantes représentent à peu près 50 % de la consommation de médicaments. En Europe, cette pratique atteint plus de 50 % de la population. Et au moins une fois dans leurs vies, les Canadiens ont testé la médecine complémentaire pour combattre les maux d’hivers.
Aux États-Unis, 158 millions d’adultes utilisent les produits à base de plantes. En l’an 2000, le gouvernement a délégué une somme d’US $17 milliards pour financer les remèdes traditionnels selon Commission for alternative and Complementary Medicines. De même, au Royaume-Uni, la médecine complémentaire représente à peu près US $230 millions des dépenses annuelles effectuées par le gouvernement sur place.
Tout cela pour vous dire que la médecine traditionnelle n’est plus une pratique réservée aux continents sous-développés. D’ailleurs, au niveau mondial, le marché des plantes médicinales est en pleine expansion. Il représente aux alentours d’US $60 milliards par an.
Une médecine à base de produits naturels
La médecine traditionnelle combine plusieurs thérapies qui ont fait ses preuves durant des années. Si la médecine conventionnelle ne vous convient pas pour traiter votre maladie chronique, les praticiens recommandent la médecine douce. De plus, elle utilise uniquement des produits sains et naturels.
La collaboration de la médecine moderne avec les thérapies de la médecine douce pourrait faire des miracles en supprimant tous les effets secondaires négatifs et les symptômes du cancer. Cette théorie est valable pour les patients qui suivent une chimiothérapie. Même s’il permet d’augmenter le taux de survie des individus atteints de cancer, ce traitement entraîne des effets secondaires désagréables.
Toutefois, si le patient effectue une médecine complémentaire en parallèle, il résistera plus à la chimiothérapie. Le massage énergétique, le magnétisme ou encore la phytothérapie atténuent les nausées, les maux de tête, les courbatures, la fatigue, etc. En outre, le prix de cette pratique est moins cher que les médicaments de synthèse conventionnels. Aucune prescription spéciale n’est demandée pour les plantes médicinales.
Les limites de la médecine complémentaire
Certes, cette pratique naturelle apporte des avantages alléchants, mais un mauvais usage des médicaments traditionnels peut aussi avoir des résultats dangereux, voire même mortels pour certains pratiquants.
Par exemple, la plante Ephredra est un complément diététique en Amérique. Un surdosage engendre un arrêt cardiaque, un accident vasculaire cérébral et le décès inévitable du patient. Or, en Chine, ce végétal sert à autre chose. Il joue un rôle de congestion des poumons.
L’un des inconvénients qui empêchent la population d’adopter cette méthode est que tous les traitements naturels ne sont pas remboursés par l’assurance santé, sauf pour l’acupuncture et la chiropractie. Comme tous les médicaments standard, vous ne devez pas en abuser.
Cette pratique parfois non conventionnelle peut entraîner des effets nuisibles sur votre organisme et vous faire plus de mal que de bien. Sachez que les problèmes au niveau du foie, l’ostéoporose et la perte de cheveux peuvent être le résultat d’une surconsommation de vitamine A.