Quand on parle de physiothérapie, il faut absolument enlever de la tête l’image d’un professionnel qui masse un autre. C’est vraiment dommage de mettre une discipline aussi riche dans un tel cercle réduit d’activité. C’est ce dont on va parler ici…
La physiothérapie, c’est quoi au juste ?
La physiothérapie est une discipline de la santé. Elle fait partie du domaine du paramédical mais ne nécessite pas toujours de prescription médicale. Elle intervient au niveau de l’évaluation, du diagnostic, du traitement et de la prévention des blessures touchant les systèmes musculosquelettique et neurologique, voire respiratoire et autres…
Quelles pratiques ?
Quand on parle de physiothérapie, on parle de 3 grands volets de pratiques qu’on va essayer d’expliquer en bref…
La physiothérapie passive
La physiothérapie passive se compose de massages, d’étirements musculaires, de mobilisation des articulations par des tractions. Toutes ces techniques peuvent être utilisées dans l’objectif de redonner aux muscles de l’élasticité ou pour améliorer la mobilité articulaire. Si on l’appelle passive, c’est justement parce que la personne ne fournit aucun effort et c’est le professionnel qui fait tout le travail.
Dans certaines maladies neurologiques, la physiothérapie est aussi pratiquée pour supprimer une raideur, lutter contre une déformation…
La physiothérapie active
La physiothérapie active est tout à fait différente de la passive. Dans ce cas, c’est le patient lui-même qui travaille à sa propre guérison. Toutes sortes d’exercices manuels ou musculaires lui sont proposées par le physiothérapeute pour faciliter la rééducation d’une articulation, par exemple après un accident ou une pose de prothèse.
Dans certaines circonstances, le travail physique peut être réalisé en utilisant des appareils de gymnastique (vélo), des appareillages ou des systèmes de suspension. Il arrive qu’il se déroule en piscine. Dans d’autres cas, la rééducation a pour but d’améliorer le contrôle de l’équilibre, de la posture, ou de diminuer une instabilité articulaire comme on en voit après une entorse.
La physiothérapie respiratoire
La physiothérapie recourt parfois également à des agents physiques comme des vibrations, des courants électriques et l’on parle alors de physiothérapie avec appareillage. Certaines de ces méthodes peuvent être utilisées pour soulager des douleurs.
Dans ce cas, la physiothérapie peut être exercée pour améliorer la capacité respiratoire de personnes souffrant d’infections ou de maladie pulmonaire. Le physiothérapeute pourra, par exemple, employer des techniques comme le « clapping », qui vise à désencombrer les bronches de leurs sécrétions en délivrant une série de pressions manuelles sur la cage thoracique.
Bien qu’elle soit souvent impressionnante et difficile à voir pour les parents, cette physiothérapie respiratoire donne de très bons résultats dans la bronchiolite du nourrisson.
Qui peut la pratiquer ?
Quelle que soit la forme de la physiothérapie à laquelle on a recourt, on ne peut la pratiquer seul. Il faut l’assistance d’une personne habilitée à le faire. Pour ça, contrairement aux massages qu’on peut apprendre sur le tas et à l’aide de quelques formations pratiques, la physiothérapie doit faire l’objet d’un vrai enseignement théorique et pratique au bout duquel un vrai diplôme d’état est délivré.
Si vous cherchez une bonne adresse où on peut trouver un peu de tout et avoir un bilan complet, on vous conseille vivement la clinique spécialisée en physiothérapie St-Hubert. C’est une adresse à ne pas manquer quand on a un petit problème.